La position de l’Eglise catholique au sujet des contacts avec l’Au-delà En novembre 1996, la grande agence de presse italienne ANSA (l’équivalent italien de l’AFP) a publié
une interview du Père GINO CONCETTI, théologien et chroniqueur de l’Osservatore Romano, le quotidien officiel du Saint Siège, dans laquelle celui-ci parle de l’après vie d’une façon nouvelle.
Cette intervention du Père Concetti est très importante car, pour la première fois s’y trouvent manifestées des tendances nouvelles de l’Eglise
au sujet du paranormal, sur lequel jusqu’alors, les autorités ecclésiastiques avaient formulé des avis nettement différents.
Le
Père Gino CONCETTI, frère de l’ordre des Franciscains Mineurs, un des théologiens les plus compétents du VATICAN, explique la position de l’Eglise catholique : « Pour l’église catholique, les contacts
avec l’Au-delà sont possibles et celui qui dialogue avec le monde des défunts ne commet pas de péché s’il le fait sous l’inspiration de la foi. »
Voici un extrait de l’interview publié en novembre 1996 dans l’ANSA, qui donna lieu également à des parutions dans les journaux suivants : La Stampa, Il Messagero, Gente et la Republica en Italie et
dans El Universal au Mexique
. «Selon le catéchisme moderne » dit le Père Concetti, « Dieu permet à nos chers défunts
qui vivent dans la dimension ultra terrestre d’envoyer des messages pour nous guider en certains moments de notre vie.A la suite des nouvelles découvertes dans le domaine de la psychologie sur le paranormal, l’Eglise a décidé
de ne plus interdire les expériences de dialogue avec les défunts à condition qu’elles soient menées avec une sérieuse finalité religieuse et scientifique. »
Voulez-vous nous expliquer cette nouvelle conception théologique sur les communications avec l’Au-delà ?
« Tout part de la constatation que l’Eglise est un unique organisme dont Jésus Christ est le chef. Cet organisme est composé des vivants, c'est-à-dire aussi bien du peuple des fidèles sur la Terre que des trépassés,
qu’ils soient les bienheureux et les saints qui sont dans la paix de l’esprit au Paradis, ou des âmes qui doivent expier leurs péchés au Purgatoire. Ces trois dimensions non seulement sont unies à Jésus, mais,
sont unies ensemble. Ce qui signifie qu’une communion est possible. »
Selon la doctrine catholique, comment se produisent les contacts ?
« Les messages peuvent nous parvenir non pas à travers des paroles et des sons, c'est-à-dire avec les moyens normaux des êtres humains, mais à travers
des signes divers : par exemple les songes, qui parfois sont prémonitoires ou à travers des impulsions spirituelles qui pénètrent dans notre esprit. Impulsions qui peuvent se transformer en visions et en concepts. »
Père Concetti, tout le monde peut-il avoir ces perceptions ?
« Ceux qui
captent le plus souvent ces phénomènes sont les personnes sensitives, autrement dit les personnes qui ont une sensibilité supérieure à l’égard de ces signes ultra-terrestres. Je veux parler des clairvoyants et
des médiums. Mais les personnes normales peuvent avoir certaines perceptions extraordinaires, un signe étrange, une illumination soudaine. A la différence des personnes sensitives, elles peuvent rarement parvenir à interpréter
ce qui se passe en elles et à l’intérieur d’elles-mêmes. »
Est-ce que pour interpréter ces phénomènes,
l’Eglise leur permet de s’adresser à ces dits sensitifs et aux médiums ?
« Oui, l’Eglise permet de s’adresser à
ces personnes particulières, mais avec une grande prudence et à certaines conditions. Les sensitifs auxquels on peut demander assistance doivent être des personnes qui mènent leurs expériences, même avec des techniques
modernes, en s’inspirant de la foi. Si ces derniers sont des prêtres, c’est encore mieux. L’Eglise interdit tous les contacts des fidèles avec ceux qui communiquent avec l’Au-delà en pratiquant l’idolâtrie,
l’évocation des morts, la nécromancie, la superstition et l’ésotérisme. Toutes les pratiques occultes qui incitent à la négation de Dieu et des sacrements. »
Avec quelles motivations un fidèle peut-il entreprendre un dialogue avec les trépassés ?
«
Il est nécessaire de ne s’approcher du dialogue avec les défunts que dans des situations de grande nécessité : quelqu’un qui a perdu dans des circonstances tragiques son père ou sa mère ou son enfant ou
bien son mari et ne se résigne pas à l’idée de sa disparition. Avoir un contact avec l’âme du cher défunt peut rasséréner un esprit bouleversé par le drame. On peut s’adresser aux défunts
également si l’on a besoin de résoudre un grave problème de vie. Nos ancêtres, en général, nous aident et ne nous envoient jamais de messages qui portent atteinte ni à nous-mêmes ni à Dieu.
Quelles attitudes convient-il d’éviter durant les contacts médiumniques ?
« Il ne faut pas jouer avec les âmes des trépassés. Il ne faut pas les évoquer pour des motifs futiles ; pour obtenir, par exemple, un numéro du Loto… Il convient aussi d’avoir un grand discernement
à l’égard des signes de l’Au-delà et de ne pas trop les « emphatiser ». On risquerait de tomber dans la crédulité excessive la plus suspecte. Avant tout, il ne faut pas aborder le phénomène
de la médiumnité sans la force de la foi. On risquerait de perdre son équilibre psychique et de sombrer tout à fait dans la possession démoniaque. Les prêtres exorcistes continuent de signaler des milliers de cas de
personnes infestées par les forces du mal à l’occasion de séances de spiritisme. »
Je rajouterai qu'il a été
omis dans la parution de cet article les travaux du père ERNETTI moine bénédictin italien, théologien musicologue, brillant physicien reconnu par le VATICAN pour ces travaux d'une étonnante machine, créée dans
les années cinquante, qui aurait la faculté de remonter le temps, et d'avoir permis de << photographier >>le visage du CHRIST dans les derniers instants de sa vie terrestre. Cette mystérieuse machine serait désormais
dissimulée au plus profond des archives du VATICAN.
Il aurait été en compagnie du père GEMELLI témoin d'enregistrement
de voix venue de l'Au-Delà , ce que nous appelons aujourd'hui la transcommunication instrumentale, TCI. Tout cela a été l'objet d'une enquête menée par le père FRANCOIS BRUNE .
Vous trouverez dans le livre écrit par celui-ci <<LE CHRONOVISEUR>> <<ou la machine à remonter le temps >> tous les détails de cette invention.